
En étant Laurent Foreau
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Mélanie Cossa partage sa nouvelle expérience Worldskills.
Dans sa bijouterie de la rue Nationale, aux Sables-d’Olonne, elle veut raconter son rôle d’experte des Worlskills.
Worldskills est un concours international sans pareil qui met en lumière nos jeunes talents dans des domaines aussi divers que les métiers de la restauration, les métiers du bâtiment, les métiers du numérique, les métiers de services comme la coiffure, la beauté, l’art floral et… la joaillerie.
Rival en 2003 du champion de France de l’époque, le joaillier était alors étudiant à Cholet.
Son déménagement aux Sables-d’Olonne est dû aux liens familiaux de son mari. Un choix qu’elle ne regrettera pas.
Elle connaît mieux que quiconque l’importance d’un concours comme celui-ci, qui donne « une reconnaissance dans la profession, une expérience personnelle riche qui fait grandir. »
Créer une équipe
C’est Maël Nilles qui a eu l’honneur de représenter la France en joaillerie, lors de cet événement qui se déroulait en Suisse.
La spécialiste, Mélanie Cossa a dû s’entourer, constituer une équipe.
Je me suis entouré d’une équipe d’anciens compétiteurs, professionnels, tous unis par la même passion. J’ai assumé ce rôle d’expert et de juré avec beaucoup d’enthousiasme. C’est une expérience enrichissante tant sur le plan personnel que professionnel.

investissement personnel
Mélanie a coaché Maël avant le concours, le jeune joaillier venant même aux Sables-d’Olonne pour une semaine.
« Être un expert est un gros investissement. J’ai retrouvé le goût de la compétition. On grandit toujours avec d’autres professionnels, c’est formateur. Chez les bijoux Cossa, une équipe assurait le travail quotidien.

Maël Nilles, 4ème mondial !
Maël Nilles a vite compris l’ampleur d’une telle compétition, tant il était entouré.
Le Breton, en alternance à Nantes et étudiant aux Établières aux Herbiers, a eu l’honneur d’être le seul représentant de son pays en joaillerie, parmi les 63 métiers.
« Pour Maël, notre joaillier rival, cette année sera encore inoubliable, elle lui donnera une belle visibilité professionnelle et lui ouvrira de nombreuses portes ! »
“Il a cette capacité à faire le vide”
Sur place, il n’y a pas de temps pour s’attarder. “Quatre jours entiers”, se souvient Mélanie. « C’est vraiment stressant. Mon rôle est donc de me rassurer. Nous avons trouvé la pièce à créer le jour du concours. Je n’ai eu que quinze minutes avec lui avant que les modèles ne commencent. Maël a cette capacité à faire le vide autour de lui, ça aide. »
22 heures de travail plus tard (en quatre modules), le verdict. « En temps réel, cela prend deux fois plus de temps. Cela ajoute à la complexité de la pièce. Mael avait la médaille d’excellence, la quatrième place mondiale. A seulement dix points sur 1 000 du podium, c’est une belle performance. Comme les pays asiatiques ont d’autres arrangements, les experts ne feront que cela. »

Belle ligne sur le CV
Mélanie a repris son métier de joaillier, ravie de l’expérience, heureuse d’avoir soutenu Maël, qui trouve déjà des débouchés grâce à son talent : il a testé dans une grande joaillerie à Paris. « Il a ajouté une ligne fantastique à son CV. »
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