
Publié le 8 novembre 2022 à 7h108 novembre 2022, Mis à jour à 7h11.
Nous pouvons faire mieux. Telle est la conclusion de la dernière enquête annuelle de la Banque européenne d’investissement (BEI) sur l’investissement des entreprises. Dans cette étude dévoilée mardi, La BEI a constaté l’année dernière que ses efforts pour améliorer l’efficacité énergétique étaient limités, même avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et la hausse des prix de l’énergie qui l’a affectée.
Par conséquent, Seules quatre entreprises européennes sur dix investissent davantage dans la sécurité énergétique d’ici 2021. La BEI estime que l’argent investi par les entreprises pour réduire leur consommation d’énergie l’an dernier n’a représenté que 10 % de leur investissement total. Entre avril et juillet 2022, 13 000 entreprises ont été interrogées.
L’étude souligne que plus d’une entreprise sur deux en Finlande (54%) ou en Autriche (51%) investit dans la réduction de sa consommation d’énergie d’ici 2021. Inversement, Moins d’une entreprise sur quatre en Lituanie (20%) ou en France (24%). Seul point positif dans ce graphique : les entreprises européennes surperforment leurs homologues américaines ; Car seuls 36% d’entre eux envisagent d’améliorer leur stabilité énergétique d’ici 2021 (4 points de moins que l’Europe).
Entreprises concernées.
Le retard de ces investissements l’an dernier a rendu plus difficiles les efforts consentis aujourd’hui. Depuis le début de l’offensive militaire russe en Ukraine, la réduction de la consommation d’énergie est devenue un impératif pour les entreprises. En fait, cela a non seulement affecté l’approvisionnement énergétique de l’Europe, mais a également augmenté les prix de l’électricité et du gaz, rendant toutes les factures plus chères.
Cette crise énergétique sans précédent oblige les ménages à réduire leur consommation. Les efforts des gouvernements et des entreprises encouragent les États. Début octobre, le gouvernement français a présenté un plan de stabilisation énergétique qui vise à réduire la consommation énergétique du pays de 10 % d’ici 2024.
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Accélération.
Debora Revoltella, économiste en chef de la BEI, estime qu’il devrait y avoir des “incitations alternatives” à investir pour réduire la consommation d’énergie, ébranlée par la guerre en Ukraine. Il a ensuite noté que les entreprises européennes investissent “plus” dans le domaine de “l’action pour le climat”.
C’est ce que pense la BEI. L’impact de la guerre en Ukraine sur l’investissement privé en Europe semble limité pour l’instant, du moins. Environ 6 % seulement des entreprises interrogées ont déclaré avoir eu des difficultés financières cette année. Par rapport aux dernières années, la proportion a légèrement augmenté, mais reste inférieure aux 6,78% d’entreprises soumises à la restriction.
et AFP
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