
En marge de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, célébrée le 25 novembre de chaque année, Plan International Burkina a officiellement lancé la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre ce vendredi 25 novembre 2022 à Ouagadougou. .
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Pendant deux semaines, cette activité de campagne s’articulera autour du thème « Tous unis ! Activisme pour éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles ». Il prévoit, entre autres, des panels, des plaidoyers, des sensibilisations et des causeries éducatives à travers les 13 régions du pays.
Représentante résidente par intérim de Plan International Burkina, Anika Krstic a noté qu’il existe des facteurs culturels qui ont des relations inégales entre les hommes et les femmes, notamment la croyance en la supériorité des hommes, l’acceptation de la violence par les femmes comme une réalité culturelle normale.
“Ces facteurs nient la pleine humanité des femmes, malgré le fait que les femmes constituent la majorité de la population mondiale.
Il existe également des facteurs institutionnels à travers la non application ou la faible mise en œuvre des textes légaux, la lenteur des procédures administratives et judiciaires dans le traitement des violences basées sur le genre, la méconnaissance des textes légaux par les femmes et les hommes.“, il se leva.

De même, Anika Krstic dénonce que dans 104 pays dans le monde, les femmes sont discriminées par des lois qui leur imposent des restrictions de travail où elles doivent demander l’autorisation de leur mari pour poursuivre le recrutement.
“Les femmes ne représentent que 23 % des parlementaires dans le monde. Bien sûr, les lois refléteront la dynamique de pouvoir du patriarcat.“, a-t-il soutenu.
Par ailleurs, la représentante de la résidente laisse entendre qu’outre les facteurs cités ci-dessus, les femmes supportent le poids des facteurs économiques à savoir la pauvreté, la dépendance financière, le faible accès aux facteurs de production.
“Les femmes sont la majorité des pauvres du monde. 380 millions de femmes et de filles vivent dans l’extrême pauvreté. Les femmes dans l’économie sont exploitées, sous-payées ou pas payées du tout“, a-t-il dit, ajoutant que si cette question est prise en considération, l’économie mondiale augmenterait de 12 000 milliards de dollars.
C’est ainsi qu’il a souligné que l’initiative des 16 jours d’activisme est une véritable aubaine au service du bien-être des femmes et de toute la communauté.
“Nous sommes aux côtés des filles et des femmes qui doivent pouvoir exercer leurs droits sans crainte de violence ou d’intimidation, car les filles ont le droit de prendre des décisions concernant leur propre corps, leur vie et leur avenir.“, a-t-il soutenu.
Quant au président du conseil consultatif des jeunes du Plan international, Wahabou Oubda indique pour sa part que le thème choisi cette année est non seulement évocateur mais porteur d’espoir.

“Car là où l’on parle de syndicats, la victoire est certaine. Quand on parle d’union, la cause est noble, quand on parle d’union, l’intérêt est général. Cette union est impérative, si nous voulons vraiment mettre fin à la violence faite aux filles et aux femmes», a-t-il dit, appelant à une union active de tous les acteurs pour mettre fin aux violences basées sur le genre au Burkina Faso en particulier et dans le monde en général.

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