
« Que signifie pour vous cette nomination en tant que vice-capitaine ?
Pour moi, c’est une confirmation que je fais partie des leaders d’opinion. C’est aussi une récompense pour s’être bien comporté toutes ces années, pour avoir une réputation irréprochable mais surtout pour savoir de quoi je parle. Cette Ryder Cup a toujours signifié beaucoup pour moi et ma carrière. Je me suis toujours fortement identifié à cette compétition. C’est un grand honneur de faire partie du tight end de n’importe quelle équipe.
“Quand j’entends ces deux mots Ryder Cup, tous les poils de mon corps se dressent. Je tousse.”
Vous avez une relation particulière avec cette compétition.
Chaque fois que j’entends ces deux mots Ryder Cup, chaque poil de mon corps se dresse. J’ai la chair de poule. Je remonte dix ans en arrière, que ce soit la cérémonie d’ouverture, mon premier match, le vestiaire… le sentiment est tellement fort avec quelque chose d’incroyable. Ayant vécu cette version 2012 qui est clairement inscrite dans l’histoire, j’ai forcément des souvenirs qui reviennent en force.
Quel est le rôle du vice-capitaine ?
Le rôle du vice-capitaine est difficile à expliquer car à aucun moment on ne prend de décision, c’est le capitaine qui décide de tout. Mais nous sommes impliqués dans des discussions de sélection, des discussions de joueurs. Cela fait beaucoup d’analyses avec la sélection pour la Hero Cup qui a lieu la deuxième semaine de janvier. C’est un événement qui permet d’essayer des joueurs, de faire des appariements, de voir de quoi les gars sont capables, comment ils réagissent au vestiaire, etc. Mais le rôle de l’assistant est plus complexe. On me demande simplement de servir du café à midi. Je ne connais pas l’étendue de mes responsabilités. Mais en tout cas, une chose est certaine, c’est que si on me demande de faire quelque chose, je le ferai.

Nicolas Collarts à la Ryder Cup 2012 (A. Redington/Getty Images/AFP)
En tant que Belge, attendez-vous forcément la performance de Thomas Detri avec impatience ?
Oui, il fait évidemment partie des joueurs que le capitaine surveillera et que Thomas Bourne, Eduardo Molinari et moi-même surveillerons également. Mais la liste est encore bien plus longue qu’on ne pourrait l’imaginer. C’est vrai que Detri est évidemment très content de faire partie de cette équipe s’il continue à jouer encore quelques mois. Mais je suis très impressionné de voir, dans la profondeur du diplôme, à quel point Luke Donald semble loin. Elle nous pose beaucoup de questions sur beaucoup de garçons qu’elle ne connaît pas bien. Donald a joué et vécu aux États-Unis pendant des années, il y a donc beaucoup d’Européens qu’il ne connaît pas. Il y a aussi le problème de cette génération, elle a beaucoup de joueurs plus petits qu’elle ne le devrait. On m’a déjà demandé de donner mon avis sur beaucoup de garçons qui sont plus jeunes et qui ne sont pas de sa génération. Mais j’ai déjà été impressionné de voir Luke Donald s’engager à ce niveau et je pense que ça ne va pas s’arrêter. »