Nancy Pelosi renonce à être cheffe de file des démocrates au Congrès, pour la première fois depuis vingt ans

Nancy Pelosi à la Chambre des représentants à Washington après avoir annoncé qu'elle n'avait plus l'intention de se présenter à la présidence démocrate, le 17 novembre 2022.

Nancy Pelosi, figure majeure de la politique américaine, a annoncé jeudi 17 novembre qu’elle démissionnerait pour prendre son poste de leader démocrate de la Chambre des représentants à la prochaine assemblée, où les républicains obtiendraient la majorité à moyen terme. élections. Lors d’un discours qu’il a prononcé lors de la cérémonie, le responsable de 82 ans a déclaré vouloir laisser la place à “une nouvelle génération”. Le président Joe Biden lui a immédiatement rendu hommage, le saluant comme un « ardent défenseur de la démocratie ».

Sous les applaudissements, il a rappelé les souvenirs de ses trente-cinq ans dans la maison, qu’il a vu évoluer. “plus représentatif de notre belle nation”. Nancy Pelosi, la première femme à occuper la chambre basse, a également évoqué des temps plus sombres, comme l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021. “En fait, la démocratie américaine est majestueuse, mais fragile”, a-t-il prévenu. Il continuera à siéger à la Chambre, puisqu’il a été élu en Californie.

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La troisième personne de l’État américain, Mje Pelosi est connue pour son rôle d’opposante de la première heure à Donald Trump, qu’elle a farouchement combattu lorsqu’il a occupé la Maison Blanche. Tacticien à la voix douce et au flair politique inégalé, il a souvent fait pleuvoir ou faire beau sur la colline du Capitole, où il a été élu président en 2007. Ces derniers mois, son engagement à Taïwan a défrayé la chronique : sa visite dans l’île revendiqué par les autorités chinoises, cet été, a provoqué la colère de Pékin.

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Fin octobre, son mari Paul a été attaqué la nuit dans leur maison en Californie par un homme armé d’un marteau. Il cherchait en fait Nancy Pelosi, qu’il accusait de mentir et sur qui il s’appuyait “casser les rotules”. Le drame marque le démocrate, qui se disait “traumatique”. Au début de son discours, elle avait aussi un mot pour son mari, “cher partenaire” et “Support”. Juste avant les élections du 8 novembre, il a déclaré que l’attaque influencerait sa décision de prendre sa retraite si les démocrates perdaient leur majorité à la Chambre des représentants.

C’est ce qui s’est passé mercredi soir, au terme d’une semaine de dépouillement à suspense comme le complexe système électoral américain sait en créer. Les républicains ont finalement raflé une majorité d’au moins 218 sièges qui, bien que très courte, leur donnera un pouvoir de blocage sur la politique de Joe Biden jusqu’en 2024. C’est pourquoi le Congrès se retrouve divisé, et les démocrates ont réussi à garder le contrôle du Sénat a.

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Kyrielle dans les enquêtes

Même avec une petite majorité à la Chambre, les républicains auront de forts pouvoirs d’inspection, qu’ils ont promis d’utiliser pour un large éventail d’enquêtes sur la gestion par Joe Biden de la pandémie ou du retrait d’Afghanistan.

Ils n’ont pas perdu une seconde pour le mettre en place. Jeudi matin, les conservateurs de la chambre basse ont annoncé leur intention d’enquêter sur les risques “la sécurité nationale” posées par les entreprises de la famille de Joe Biden à l’étranger. Ils ont promis d’enquêter sur Hunter, son fils, accusé d’avoir utilisé son nom pour faire des affaires en Ukraine et en Chine.

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Dans cette nouvelle configuration, le parti présidentiel démocrate ne pourra plus voter sur les grands projets, mais l’autre camp ne le pourra plus. Les républicains ont menacé de démanteler certaines mesures adoptées sous Joe Biden s’ils reprenaient le contrôle des deux chambres. Ils voulaient notamment revenir sur l’argent reçu des services fiscaux pour embaucher de nouveaux agents, ou sur certaines réformes dans le monde de l’éducation.

La droite pourrait être plus pointilleuse sur l’aide de Washington à l’Ukraine. Il prévoyait également d’attaquer le droit à l’avortement ou la législation sur les armes à feu, ce qui inciterait Joe Biden à utiliser son veto. Le président de 79 ans n’aura finalement pas à se tenir sur cette position défensive. Au contraire, il devra user de ses talents de négociateur, hérités de sa carrière de sénateur, pour éviter une paralysie du financement de l’administration fédérale.

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Le monde et l’AFP

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