
« Que représente l’affiche de la Ligue des champions mercredi soir, face aux Italiennes chinoises de Luob Savitanova et Barthelemy ?
La Lube est une marque internationale avec (Gianlorenzo) Belligni, un grand entraîneur qui a été à la tête de l’équipe italienne. C’est super de pouvoir maintenant les affronter en Ligue des champions après l’an dernier où nous avions atteint la finale du CEV (C2). C’est une responsabilité et un honneur de revenir sur l’histoire du Tour Club. C’est aussi un grand honneur pour moi de jouer en C1 car seuls quatre ou cinq entraîneurs brésiliens dans l’histoire ont eu cette chance avant moi.
Les tournées sont faites pour jouer l’Europe. On a bien commencé mais le match de ce soir (Mercredi) Compliqué, comme nous, les Italiens ont des soucis de blessure, mais ils ont aussi des jeunes joueurs aux postes clés, avec le poids du maillot. Cela ne les a pas empêchés de devenir plus agressifs sous la tutelle d’un entraîneur extraordinaire, l’Argentin Paser de Cicco.
Quels sont vos objectifs dans cette C1 ?
Zeljko Coric, notre capitaine, le résumait la semaine dernière : Il faut aller au deuxième tour pour au moins aller en CEV Cup. Il y a beaucoup de résultats surprenants en Europe en ce moment. Je pense que cela a à voir avec le fait que les internationaux sont en retard et fatigués de la Coupe du monde dans les grands clubs. Pour moi, il faut repenser le calendrier international, trop ennuyeux pour le mieux. Notre objectif est évidemment de nous inspirer de ce que nous avons réalisé l’année dernière et de l’histoire de TVB.
Comment expliquez-vous avoir marqué autant de points sur les circuits la saison dernière alors que vous n’en avez gagné aucun malgré trois finales ? ?
Cela me surprend agréablement, cela me motive et me donne plus de responsabilités. Il ne faut pas oublier, une petite parenthèse, qu’on a quand même été vainqueurs de la Coupe de France contre Chamonix pendant trois minutes et je ne comprends toujours pas la décision de l’arbitre qui l’a repris. Bougeons. Je ne suis pas un magicien. Je ne suis pas sur le terrain à la place des joueurs et je n’ai aucun contrôle sur les performances de mes adversaires. Monza a été plus fort que nous en finale du CEV, après une saison compliquée… Nous avons ensuite été un peu déçus en finale du championnat contre Montpellier. On a tout perdu mais je suis fier du parcours et content des résultats. C’est juste que je veux continuer à travailler.
“Je veux bien faire dans la durée. Tout doit être fait car nous n’avons pas le droit à l’erreur dans les tournées.
Vous avez prolongé votre bail à long terme avec TVB jusqu’en 2026. Pourquoi ?
Il représente le fait que je me suis intégré rapidement dans ce club, que je respecte depuis mon arrivée en France à Tourqueing (de 2004 à 2009). Et je suis content de continuer ici après avoir voyagé un peu partout en Russie, en Italie, en Pologne, au Brésil… Je suis très attaché à la vie française, j’apprécie votre culture et le volley français. Je veux m’améliorer avec le temps. Tout est à faire car il n’y a pas le droit à l’erreur dans les trajets (petit sourire). Notre début de saison s’est donc avéré très difficile avec de nombreux joueurs absents, des blessures et d’autres nous empêchant de disputer des matches amicaux. Nous étions inquiets et stressés. Et soudain, l’équipe a commencé à trouver une solution. Dans ce cas, le poids du maillot a parlé positivement et nous avons gagné le respect. Je pense que notre travail aujourd’hui est très bon.
Vous avez une équipe riche, presque complète avec 13 joueurs. Est-ce simple, à gérer au quotidien ?
non. Parce que le but principal d’un bon joueur est de jouer. Sept d’entre eux sont sur le terrain, comptant les libros. Et plus de jeux. A l’entraînement, je ne travaille pas avec une équipe standard, je fais en sorte que tout le monde joue avec tout le monde. Pendant les compétitions, nous avons un système. Je comprends que cela soit parfois difficile pour certains joueurs qui jouent moins en ce moment. Mais on a retrouvé une certaine stabilité après un début difficile et maintenant il faut la garder. Mais par exemple, l’entrée de Peter (augmenter) et Gary (le chauvin) a terminé le deuxième set face à Paris (3-0) en championnat, tandis qu’Ademar a réalisé quelques belles passes de service. C’est bien que même ceux qui ne commencent pas puissent aider et entrer. Nous en avons tous besoin et en avons besoin. Pour moi, le volleyball est le sport le plus collectif qui soit. »