

Le programme de la 14e édition du Festival international de la mode d’Afrique (FIMA 2022), placé sous le thème de “Synergie de la culture pour le développement de l’Afrique”, a été présenté lors d’une conférence de presse à Rabat.

Prévue du 7 au 10 décembre à Chellah, cette édition vise à montrer le potentiel du continent africain dans le domaine de la mode et de la création et en faire un pôle international dans ce domaine. Seidnaly Sidi Ahmed alias Alphadi a fondé le FIMA, désigné en 2015 “artiste de la paix pour l’Unesco”, ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco pour l’innovation et la création africaine et membre de United States Cities and Local Governments of Africa (CGLU Afrique).
Dans une allocution, la présidente et fondatrice du festival, Seidnaly Sidi Ahmed, a indiqué que cette édition “sera l’occasion de mettre en avant l’identité culturelle du continent, ainsi que son potentiel économique qui sera au centre des débats en le continent, diverses rencontres les programment.
« Un événement de l’ampleur de ‘Rabat, Capitale de la Culture Africaine’ mérite le soutien de nous tous, artistes, écrivains, acteurs culturels, décideurs politiques et médias, pour s’inscrire dans la dynamique de la thématique que nous avons choisi pour cette édition, à savoir « La synergie de la culture pour le développement de l’Afrique » », a souligné M. Sidi Ahmed.
Selon lui, « la pertinence de ce thème nous interpelle à tout point de vue, car nous sommes porteurs d’un héritage qui a une richesse inestimable, c’est nous qui allons léguer aux générations futures ce précieux trésor dans toute sa plénitude, car elle est sans aucun doute un outil essentiel et fondamental pour le développement durable et la paix permanente ». A cette occasion, Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique, a annoncé que le choix de la ville de Rabat comme première capitale de la culture africaine porte une message fort que la ville « porte flambeau de tout ce que l’Afrique a. l’excellence dans les domaines de l’art, du patrimoine, de la culture et des industries créatives ». « Rabat a tout pour devenir un lieu culturel à aura mondiale, notamment à travers ses infrastructures culturelles et l’engagement de ses acteurs culturels », a déclaré M. Elong Mbassi, ajoutant que CGLU Afrique œuvrera pour qu’« à l’issue de la célébration comme capitale de la culture africaine, Rabat fait désormais partie de l’écosystème culturel mondial et occupe une place dans le marché culturel mondial ».

De son côté, l’ambassadrice du Niger au Maroc, Ada Salissou, affirme que le FIMA, qui renforce le processus de « Rabat, capitale africaine de la culture », constitue une source de fierté pour le continent africain puisqu’il contribue au rayonnement mondial de la culture africaine. . M. Salissou a rappelé que la première édition du festival s’était tenue en 1998 dans le désert du Niger pour célébrer le retour de la paix entre Nigérians après plusieurs années de conflit fratricide, M. Salissou a souligné que « le FIMA est avant tout l’expression de la paix entre les gens et une personne. Le lieu de rencontre qui rassemble les créateurs des cinq continents pour se connaître, échanger et dynamiser la culture qui est le meilleur moyen de cimenter la paix entre les peuples”. Depuis sa création, le festival “donne l’opportunité aux jeunes créateurs africains avec de grandes idées pour s’exprimer et les exposer aux yeux du monde », a souligné le diplomate nigérian, ajoutant que « cette 14e édition ne fera pas exception ».
Lancé en 1998, le Festival International de la Mode d’Afrique est un événement artistique et culturel unique de dimension internationale qui se tient tous les deux ans. Au programme de cette année, outre des défilés et des spectacles, des concours pour promouvoir les meilleurs créateurs d’Afrique et de sa diaspora dans les catégories maroquinerie, bijoux et accessoires de mode et Top Models. Des tables rondes sont également prévues portant entre autres sur les thèmes du financement de la mode et de la création, de la protection de la propriété intellectuelle et de l’appellation d’origine des créations africaines et de l’utilisation des nouvelles technologies dans la production et la commercialisation.
Beitch’Faro
BEITCH’FARO, est né à Port Gentil au Gabon. Il a étudié la mode à Rome, en Italie. Aujourd’hui, il est le superviseur général de l’école de mode Nzeng Ayong. Dans un continent où la mode commence à décoller, BEITCH’FARO ne veut pas rester en marge de ce nouveau challenge. Il met ses atouts de son côté pour promouvoir la mode gabonaise et africaine. BEITCH’FARO marque son originalité avec des créations majestueuses inspirées tantôt de la tradition, tantôt de la nature, dans une ligne pure, subtile et près du corps ; exprimant ainsi ses principales préoccupations : élégance et sensualité. Il allie harmonieusement matériaux locaux et occidentaux (raphia, soie, écailles de poisson, etc.) pour refléter son assise artistique africaine et son assise technique et occidentale. Pour la première fois dans la mode, elle présente des écailles de poisson et des algues comme accessoires, une véritable fête marine.
BEITCH’FARO sera de la fête du 7 au 10 décembre 2022 à Rabat.
Conférence de presse du 5 octobre 2022
La source
La page Facebook du Festival de la mode de Rabat.
Communiqué dans le journal Libération, 7/10/2022.