
La production mondiale de vin, frappée par le changement climatique, devrait être en 2022 inférieure à la moyenne des vingt dernières années, selon les premières estimations de l’Organisation internationale du vin et de la vigne (OIV) publiées lundi.
Les viticulteurs devraient produire environ 260 millions d’hectolitres (mhl) de vin cette année, estime l’OIV sur la base d’informations recueillies auprès de 29 pays représentant 91% de la production mondiale. Le montant total apparaît “un peu” en dessous de la moyenne des vingt dernières années (270 ml) “et probablement en baisse de 1 % par rapport à 2021”, précise le groupe. Production 2021, annoncée “très faible” autour de 250 Mhl, a depuis été révisé à 262 Mhl, selon les données encore provisoires de l’OIV. Le groupe note que les projections pour 2022 sont les mêmes ont tendance à se développerprincipalement en raison du manque de données en provenance de Chine – ce qui est typique pour cette période de l’année – mais aussi “en particulier” De Russie.
L’Europe fait mieux que prévu
En Europe, les vagues de chaleur et la sécheresse ont fait craindre de mauvaises récoltes. Enfin, la représentation “mieux que prévu”les vignes étaient préservé de la maladie comme la moisissure. L’Italie et la France – producteurs respectivement du premier et du deuxième monde – devraient produire plus de vin que la moyenne des cinq dernières années (2017-2021). L’Espagne, qui complète le trio de tête, affiche cependant une baisse de production de 12% par rapport à la moyenne 2017-2021 en raison de “sécheresse et accès limité à l’eau dans certaines zones”.
la La Grèce est le pays le plus touché par la chaleuravec une production en baisse de 29% par rapport à la moyenne 2017-2021.
Hors Europe, la production aux États-Unis (quatrième producteur mondial) a baissé de 6 % par rapport à la moyenne 2017-2021, principalement en raison d’une gelée précoce suivie de sécheresse. Dans l’hémisphère sud, après une récolte record en 2021, la production est revenue à la moyenne 2017-2021. La Nouvelle-Zélande fait exception avec une production historiquement élevée sur fond “Beau temps et forte demande internationale”.
“La production mondiale de vin est restée stable autour de 260 ml pendant quatre années consécutives”, notez l’OIV. L’organisation internationale a également annoncé la semaine dernière qu’elle reviendrait à ses niveaux en Ukraine, qui avait cessé de contribuer à son financement. Le pays produisait 660 000 hectolitres de vin en 2021, avant l’invasion russe.