
Bien entendu, les réseaux sociaux saisissent en quelques clics un certain nombre de présentations qui permettent de suivre en temps réel l’évolution des événements. Mais ils ont également démontré leur capacité à véhiculer un large éventail d’informations.
C’est sans compter les hackers : des cyberattaques russes ont visé plusieurs sites gouvernementaux ukrainiens le 14 janvier, un mois avant le début de la guerre, bloquant près de la moitié des sites, et détruisant les données.
Même le gouvernement du Québec a ressenti le besoin de renforcer sa sécurité informatique, face aux menaces jugées dangereuses en provenance de Moscou.
Isabelle Burgun évoque cette semaine cette guerre mondiale numérique et :
- Simon Thibaut, professeur agrégé au Département de science politique de l’Université de Montréal.
- Paul Laurier, président de Vigiteck, une société de surveillance Internet leader. Il a auparavant travaillé à la Sûreté du Québec ainsi qu’au sein de l’unité intégrée de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), pour lutter contre les crimes financiers, le terrorisme et son porte-monnaie.
Loin du champ de bataille mais plus proche de nous, le but de la guerre numérique est de se cacher et de perturber, mais aussi de rassembler de nouveaux partisans, de soutenir un camp ou l’autre. Là aussi, il y a des gagnants et des perdants. Comment évaluer le nombre de victimes de cette guerre numérique ?
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il réalise également un film de propagande. Dans le contexte du conflit russo-ukrainien, cette “guerre de l’information” a commencé en 2014 avec le conflit en Crimée. Qu’est-ce qui a changé avec la nouvelle technologie ?
Quelles sont les trois principales méthodes utilisées ? Cela nous arrive-t-il au Québec? Ne soyons pas naïfs : ces méthodes sont également utilisées dans les pays démocratiques pour saper les actions de l’ennemi. De plus, il y a aussi des internautes – Anonymous, IT Army, Cyber Partisans biélorusses… – qui tentent de répondre depuis le début des menaces en Ukraine : que font-ils “citoyens” ?
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je vote pour la science diffusé le lundi à 13 h sur cinq stations locales de MV Radio. Modéré par Isabelle Burgun. Retrouvez cette émission : Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières) et CHOM (Toronto).
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