La France insoumise se réorganise (et ça passe mal)

Le vice-président des Bouches-du-Rhône Manuel Bomard à l'Assemblée nationale le 21 novembre.
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP Le vice-président des Bouches-du-Rhône Manuel Bomard à l’Assemblée nationale le 21 novembre.

GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Le vice-président des Bouches-du-Rhône Manuel Bomard à l’Assemblée nationale le 21 novembre.

Politique – C’est l’histoire d’un parti accusé de travailler en petit comité qui décide, lors de la réorganisation, de travailler en petit comité. C’est ainsi qu’ils résumeraient ceux qui, dans la France terroriste, regardent d’un œil attentif la manière dont Manuel Bomard se réapproprie le mouvement.

Une réorganisation qui intervient dans un contexte où Jean-Luc Mélenchon veut prendre de la hauteur et où son dauphin désigné, Adrien Quatennens, a dû prendre du recul sur son rôle de coordinateur après avoir avoué des violences conjugales envers sa femme. .

Ce samedi 10 décembre, l’establishment a réuni une Assemblée représentative qui visait à entériner le travail de restructuration engagé depuis plusieurs semaines, et qui devrait faire de Manuel Bomard le nouveau coordinateur du mouvement.

Le député des Bouches-du-Rhône sera donc en charge de la “espace” et d’autres “poteaux” qui va faire vivre les ombres du mouvement, alors que plusieurs nouveautés sont annoncées, d’une école des cadres à la création de boucles régionales pour faciliter la communication entre les groupes d’action locale via l’achat d’immeubles dans la France multiurbaine pour qu’ils fassent pas donner de terrain. au RN.

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“Fermer” et “Verrouiller”

Mais au-delà de ces décisions tactiques, c’est la composition des différents groupes qui pose problème. A tel point que la critique du groupe intérieur s’exprime désormais “nous”en formation où nous sommes plus habitués à laver notre linge sale en famille.

Spécialement élevée, Clémentine Autain (souvent déboussolée par les activités de LFI) ne cache pas son amertume. ” J’ai postulé pour être au service communication, on m’a dit que Sophia Chikirou en faisait déjà partie. Alors j’ai dit que j’étais disponible pour d’autres activités et je n’ai pas de nouvelles à ce jour “, il a démenti​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​ ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​ Se propager.

Récap ce samedi auprès de l’AFP : « Alors que le courant appelle à la cohérence et à l’ouverture pour LFI, la direction choisit la fermeture et le huis clos. “. Au centre de la tension, le fameux ” coordonner de LFI, cœur du réacteur décisionnel du parti.

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Un corps sur lequel Clémentine Autain, ou François Ruffin, ou Éric Coquerel, ou Alexis Corbière, ou Raquel Garrido ne sont pas assis. “Il serait souhaitable que la connaissance complète du mouvement soit représentée à côté”Éric Coquerel s’est expliqué vendredi auprès de l’AFP.

Un appel que Manuel Bomard n’a pas vraiment entendu. ” Ruffin, Autain, Corbière et Garrido n’étaient pas dans la coordination, donc on ne peut pas dire qu’on les a mis de côté. Quant à Coquerel, il est président de la commission des finances, il est déjà un gros fardeau “, justifié dans Se propager Guide de bombardement.

Quelque chose qui ne convainc pas tout le monde à l’intérieur. ” Nous pensons que, pour certains, nous avons construit des critères pour les exclure, et pour d’autres, au contraire, nous leur avons trouvé des activités. »regretter le Monde l’eurodéputée rebelle Leïla Chaibi.

Réagissant à l’article du quotidien du soir, un ancien collègue d’Éric Coquerel, qui était également co-auteur de la brochure Quartiers populaires de la France insoumise, a publié une série de tweets critiquant la direction qui a pris la décision. Avec cette vague idée : Nous ne pouvons pas être satisfaits de ce groupe “.

Anticipant le tollé, Manuel Bompard avait annoncé que si la coordination n’était pas instaurée, les figures du mouvement pourraient siéger au sein de la ” Conseil politique », composé d’élus, de personnalités et d’officiels rebelles. Une sorte de prix de consolation qui peine à convaincre les plus critiques.

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« Ils ont décidé de nous expulser, alors ils ont créé une diversion. Ça se réunit tous les mois, c’est une blague… », maintient une forte pression sur l’AFP de la part du groupe LFI à l’Assemblée nationale, avant d’inculper le député des Bouches-du-Rhône : ” il a fait un guide pour sa main – nettoyant – tout en tenant l’argent “fête. Ambiance.

Voir aussi vers l’avant Le Huff Post :



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