
Venue il y a quelques jours à l’inauguration des vitrines de Noël du Printemps, Isabelle Huppert a avoué ses habitudes familiales à l’heure de préparer les fêtes de fin d’année.
De passage à Paris le 9 novembre, pour inaugurer les vitrines de Noël du Printemps, Isabelle Huppert a joyeusement coupé le ruban avec Naomi Campbell. En tant qu’amie de la maison espagnole Loewe, qui a été mise à l’honneur cette année, l’actrice de 69 ans a participé au jeu de l’interview de Noël pour Paris Match.
Pourquoi approcher la marque Loewe, mise à l’honneur cette année ?
Isabelle Huppert. J’aime beaucoup le travail de Jonathan Anderson, c’est un profil mode assez spécial. Il est très ouvert à toutes les autres formes d’expression et cela se voit dans ses vêtements… Des créations à la fois originales et très portables. Là est la difficulté, être fort en même temps, tout en se sentant.
Vous êtes l’un des artistes les plus proches de l’industrie de la mode, pourquoi est-ce l’attrait pour cet univers ?
Le rapprochement est assez progressif, parfois par hasard. J’ai toujours aimé les vêtements, quand on est acteur, les vêtements définissent toujours un état d’esprit. C’est très important, car dans un film, c’est le premier indice que vous donnez au public sur un personnage. Au quotidien, c’est un plaisir certain.
Allez-vous dans les grands magasins comme Le Printemps ?
Oui comme tout ! J’ai une vie tout à fait normale donc j’aime aller dans les grands magasins. Vous pouvez tout trouver au même endroit. Même quand je suis à l’étranger, j’adore aller dans les centres commerciaux. Habituellement, cela définit les moments où vous pouvez acheter quelque chose à un certain moment. Nous nous souvenons de cette époque.
Êtes-vous en mesure de profiter de ce temps, malgré les nouvelles désagréables ?
On ne peut pas penser au monde qui ne va pas bien en ce moment même si y penser ne résout pas forcément les choses. Au lieu d’oublier, c’est peut-être devenir plus conscient de nos privilèges.
“En improvisant on devient plus créatif”
Les illuminations de Noël font-elles rêver l’enfant qui sommeille en vous ?
Je n’allais jamais vraiment aux vitrines de Noël quand j’étais gosse, car j’étais loin du cœur de Paris. Cela me ramène à l’enfance de mes enfants. Qui n’a pas amené ses enfants voir les fenêtres ? Le Printemps avec ses marionnettes sont très belles et elles existent depuis très longtemps. Il y a une partie de l’artisanat qui est agréable, il y a une certaine poésie dans cette partie traditionnelle.
L’esprit de Noël est toujours présent dans votre maison, même lorsque vos enfants sont grands [Lolita, Lorenzo et Angelo, 39, 34 et 25 ans, NDLR] ?
Ça reste une fête qui rassemble les familles, ça reste un moment fort et attractif, les gens ont généralement besoin de se retrouver à ce moment-là. On ne s’entend pas toujours, mais je m’assure que ça arrive. Si ça ne se fait pas, ce n’est pas grave, on pourra le faire plus tard sans coller à la symbolique du 24 décembre.
Avez-vous commencé à vous préparer à la maison ?
Interdit! Je suis très “au dernier moment”. Elle est planifiée et préparée à l’avance dans certains pays, mais il ne faut pas non plus qu’elle soit trop tôt. Un peu comme le climat, on ne sait pas vraiment quand il fait froid, quand il fait chaud… Je trouve que ça brouille un peu trop les repères.
Êtes-vous plutôt une grande fête de famille déguisée ou une réunion plus intime et décontractée ?
Avec peu de monde, mais pas très organisé… Pas vraiment mon truc. Le plus important est d’être heureux.
Au moment de choisir votre tenue de Noël, privilégiez-vous le style ou le confort ?
J’ai improvisé avec une certaine sophistication, mais je n’ai peut-être pas complètement brillé.
La course aux cadeaux devrait aussi être désorganisée…
Toujours à la dernière minute bien sûr ! En improvisant, nous devenons plus créatifs.
Avez-vous été marqué par un cadeau de Noël particulier ?
Un coffret avec plusieurs recueils de poésie qu’un de mes enfants a dédicacé.
Et qu’y a-t-il sur la liste de votre Père Noël cette année ?
Des romans !