

mardi 15 novembre 2022 à 23:21
Marrakech – La réalisatrice et scénariste française, Julia Ducournau, était invitée mardi à l’émission “En conversation avec…”, dans le cadre de la 19e édition du Festival international du film de Marrakech, placé sous le grand Patronage de SM le Roi Mohammed VI . , affirme qu'”il n’y a absolument aucune hiérarchie entre l’image et le son”.
Aussi important que l’image, la lumière et la scène pour raconter une histoire, le son est un “outil immersif”, a expliqué ce cinéaste de talent, venu partager son expérience, sa conception du 7e art et l’impact des cinéastes. avant de plonger dans le monde du cinéma.
Dotée d’une imagination fertile, nourrie de diverses sources, Mme Ducournau, dans ce sillage, explique avoir été influencée notamment par David Cronenberg, le réalisateur, acteur, producteur et scénariste canadien, ainsi que par le cinéma de Pasolini, qui fut occupé “une grande période” dans sa vie.
En évoquant le thème abordé dans ses films, le réalisateur qui voit l’humanité dans le cinéma fantastique, précise qu’il s’intéresse à la transformation physique et humaine, tout en donnant, en ce sens, un aperçu du personnage de Justine dans son œuvre “Junior”, savoir que ce personnage traverse tous ses films.
“Le corps humain est le terrain d’identification entre le public et mes personnages”, a-t-il poursuivi, soulignant qu’il “aime surfer sur les vagues des émotions”.
En effet, le cinéaste français réalise des films sur “nos peurs et nos désirs, mais aussi sur les tabous”, qu’il peint de toutes les couleurs (bleu, rose, rouge, ou encore noir). L’histoire extraordinaire du corps humain et de sa transformation physique se raconte film après film, souligne la journaliste, Ava Cahen, qui a animé cette rencontre marquée par un échange convivial et festivalier de différentes nationalités.
Réalisatrice et scénariste française, née en 1983, Julia Ducournau est diplômée de la section Fémis, scénario. Il s’est fait remarquer lors de la sélection de son court métrage Junior à la Semaine de la Critique cannoise en 2011.
Son premier long métrage « Grave » est présenté à la Semaine de la Critique en 2016 et reçoit le prix « Fipresci ».
Son deuxième film “Titane” est projeté en compétition à Cannes en 2021 et reçoit la Palme d’Or.