
De Kazan à Doha, ligne directe. Tout au sud. Vous quittez le Tatarstan et, 5000 kilomètres plus tard, vous êtes au Qatar. De Kazan à Doha, presque la même longueur. Mais une équipe qui n’a plus la même latitude désormais pour renouer avec le grand fil de l’histoire de sa planète. Cousu d’or à Moscou, il a traversé les mois, au point de donner l’impression de laisser parfois ses acteurs sur la corde raide.
De Kazan à Doha, seul adversaire à ouvrir la Coupe du monde, la première de l’histoire de l’équipe de France. Mardi après-midi, à Doha donc, les Bleus retrouveront l’Australie, qu’ils ont déjà rencontrée à Kazan, si vous avez bien suivi. Les futurs champions du monde ont même été battus, difficilement certes, mais battus tout de même (2-1).
La Coupe du monde
Rencontres Coupe du monde des Bleus (10e au 1er) : qui sortira vainqueur ?
IL Y A 2 HEURES
L’histoire et le principal intéressé ne disent pas si Didier Deschamps signerait le même produit. Cependant, nous ne sommes pas loin de le penser. Parce qu’être exigeant n’est pas tellement dans le logiciel de l’éleveur. Car l’équipe de France, au cœur d’une année des plus compliquées, sur le terrain et à l’hôpital, prendra ce qu’elle a à prendre. Et puis, la Coupe du monde 2018 l’a prouvé, comme l’Euro 2021 d’ailleurs : le premier acte ne dit pas toujours grand-chose sur l’épilogue.
La boussole a mal tourné
Le métier de coach, c’est de s’adapter au quotidien, de percer les soucis qui vous tombent sur le coin du nez, même quand on s’appelle Didier Deschamps. Surtout quand tu t’appelles Didier Deschamps, de toute façon. Le monticule qui, selon certains, protégeait DD et ses garçons s’éloigne depuis un certain temps. La meilleure façon de le retrouver est peut-être de suivre ses traces. Ce que Didier Deschamps peine à faire, mi-limité, mi-certain.
Champions du monde sur le terrain
Il y a quatre ans, les Bleus remportaient la Coupe du monde quatre de suite, avec un milieu de terrain incohérent et une attaque à trois têtes, composée d’Antoine Griezmann, Kylian Mbappé et Olivier Giroud. Mardi, face à l’Australie, si l’on fait abstraction de l’incohérence (née aussi des problèmes du premier tour des Bleus), on pourrait croire avoir déjà vu le film quand les champions vont le globe dans la pelouse.
Dembelé, la preuve que Deschamps doit bricoler
Soutenir un meilleur saut est un concept dont les avantages ne sont connus que lorsque vous obtenez le saut. Pour que cela soit réussi, outre Varane – encore un peu serré – et les deux gardiens remplaçants bien sûr, sept des dix champions 2018 de la liste seront sur la pelouse au coup d’envoi. Parmi eux, Olivier Giroud.
Normalement, les Milanais ne devraient pas l’être. Il aurait dû passer son temps sur le banc. Et puis, le destin, celui-là même qui rendait malheureux Karim Benzema, l’a favorisé. Mardi, il sera aligné sur son courage et son abnégation. Deux choses essentielles, qui ont fait leurs preuves par le passé, et qui lui ont valu son 13e match de Coupe du monde. Treize, n’est-ce pas de la chance ?
La Coupe du monde
Trois recrues, trois raisons de s’inquiéter ?
IL Y A 2 HEURES
La Coupe du monde
Dembelé, deuxième chance, quatre ans après
IL Y A 2 HEURES