comment le “bouclier tarifaire” a préservé l’économie française

Selon une étude de l’Institute for Public Policy, la protection tarifaire est le “meilleur compromis” possible pour soutenir la croissance en limitant l’inflation. Le tout à un coût « durable ».

L’appareil est cher mais ça vaut le coup. gel du prix du gaz; hausses limitées des prix de l’électricité ; rabais à la pompe; Chèques Énergie Uniques… Bouclier douanier La hausse des prix de l’énergie mise en place par le gouvernement à l’hiver 2021 a conduit à une croissance nette en France, selon une étude de l’Institut des politiques publiques (IPP). Sans cet effort financier, Le PIB de cette année n’augmentera que de 1,11 %, au lieu des 2,85 % que calculent les auteurs de l’étude.

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Pour François Langot, économiste chercheur au CEPREMAP, le bouclier tarifaire, qui coûterait 110 milliards d’euros sur la période 2021-2023 selon le gouvernement, “apparaît comme le meilleur compromis dans le sens de la maîtrise de la croissance”. moins parvient à modérer l’inflation et à renforcer la chaîne prix-salaires » sans ce système. L’inflation française atteindra en effet 7,5% sur l’année fin 2022 au lieu de 6,4%.

Cette politique de l’offre est donc considérée comme plus efficace pour “maîtriser l’inflation” qu’une politique de la demande dans laquelle les paiements sont effectués directement à tous les ménages. Avec un tel système, Le taux de croissance 2022 est de 1,65% contre 2,85% avec le bouclier tarifaire. D’autre part, Le soutien de la demande par le biais de transferts aux ménages “sera plus efficace que la protection tarifaire pour réduire les déséquilibres de consommation entre les ménages les plus favorisés et les moins favorisés”, selon l’étude.

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Faut-il continuer en 2023 ?

Les analystes de l’étude IPP ont conclu que le gouvernement a le droit de maintenir la protection tarifaire en 2023 si le dispositif devient moins généreux, notamment avec la hausse des prix du gaz et de l’électricité.

Sans cette prolongation, La croissance économique française sera divisée par deux l’an prochain (0,55% contre 1% attendu) ; Alors que l’inflation s’établissait à 5% au lieu de 4,6%. La principale limite à la protection tarifaire repose sur son coût, avec un ratio dette/PIB attendu à 112,5% d’ici 2027. contre 110,7% lorsque ce dispositif n’était pas présent.

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Mais ce coût pour les finances publiques apparaît soutenable compte tenu des effets positifs de la protection tarifaire sur la croissance économique et la lutte contre l’inflation et les inégalités. En 2023, le dispositif ne sera pas reconduit. A noter que les économies budgétaires seront plus importantes (112,8% du PIB) à la fin du quinquennat (112,8% du PIB) du fait de l’absence de soutien, ce qui serait plus que compensé par le coût important du perte de croissance qui se produirait.

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