
Animation. Le salon du livre Amnesty International est un événement à ne pas manquer, c’est l’occasion pour le public de remplir ses bibliothèques, mais aussi pour l’association de sensibiliser et informer adultes et jeunes sur les différentes actions menées au cours de l’année.
Organisé de concert avec Liens 52, Artisans du monde et Secours Popilè, le salon du livre d’Amnesty International, qui se déroule jusqu’au dimanche 13 novembre, est pour l’instant un véritable succès. En effet, dès le vendredi 11 novembre lors du vernissage en début d’après-midi, le public était au rendez-vous. Une bonne affluence s’est confirmée ce samedi 12 novembre où tout au long de la journée, la salle panoramique de l’Espace Jean-Favre a toujours fait le plein.
Romans, livres d’auto-lecture, manuels scolaires ou livres anciens, l’éventail des ouvrages proposés s’adressait aux plus jeunes et chacun, quel que soit son âge, pouvait trouver de quoi occuper ses soirées en lecture. En plus de renouveler sa bibliothèque à moindre coût, le salon Amnesty est aussi l’occasion pour l’association de faire passer différents messages.
Ainsi, sur son stand, l’ONG a mis à disposition des pétitions et informé le public sur les actions que l’association préconise au niveau national. Alors, s’en tenant à l’actualité, une pétition publique a été signée pour inciter la Fédération française de football “à ramener la coupe à la raison”, une référence au contexte social et humain entourant la prochaine Coupe du monde se déroulant au Qatar.
Dans un autre registre, l’association a aussi tenté de sensibiliser l’opinion publique à la peine de mort et aux libertés réduites en utilisant la traçabilité numérique que certains Etats tentent de faire porter à leur population. Une pression sociale que l’ONG dénonce depuis longtemps.
Un peintre congolais pour colorier la fée
Outre les pétitions et les livres, ce salon d’Amnesty a également permis à Cédrik Dyavona Juzolana, peintre congolais, de présenter ses peintures. Cet artiste, sculpteur de formation, est arrivé en France en février dernier en tant que réfugié. S’exprimant à travers ses créations, le jeune homme évoque avec ses acryliques et ses collages en paille des thèmes tels que son village natal, les animaux qu’il faut protéger ou encore ce continent africain qu’il tient et qui malgré ses richesses ne lui sont pas bénéfiques. ses habitants.
Cette diversité culturelle, qu’elle soit picturale ou littéraire, est encore visible ce dimanche 13 novembre de 10h à 18h dans la salle Jean-Favre.
Pierre Gaudiot