
Elle brise le silence face aux déclarations publiques de son mari. Céline Quatennens, l’épouse du député LFI du Nord Adrien Quatennens, a démenti ce mercredi “colère”, “crise” et “violences physiques et morales” de sa part depuis “plusieurs années”, passant face à un “contexte d’agression mutuelle”. de nouvelles allégations que le député a démenties par l’intermédiaire de son avocat, dans un communiqué.
Après ces nouvelles accusations, le chef de file des socialistes, Olivier Faure, a estimé que le député reviendrait dans l’hémicycle “impossible”.
La députée verte Sandrine Rousseau a également tweeté “l’incompétence des auteurs présumés (violence contre les femmes) pour représenter le peuple”, sans citer le nom d’Adrien Quatennens.
“J’ai enduré sa colère, ses débordements, sa violence physique et morale pendant de nombreuses années. Ces dernières années, j’ai demandé le divorce à trois reprises, à chaque fois sous la pression j’ai reculé”, a déclaré Céline Quatennens, dans un communiqué, confirmé par son avocat.
Dans un communiqué publié après cette déclaration, l’avocat d’Adrien Quatennens indique que son client “dément absolument” ces “fausses allégations”. “Ces déclarations interviennent dans le contexte de discussions tendues lors de son divorce et de désaccords sur les conditions financières et la prise en charge de leur enfant”, est-il indiqué.
Adrien Quatennens, qui a reconnu les violences sur son épouse le 18 septembre dans un communiqué et ne siège plus à l’Assemblée nationale depuis, doit être entendu le 13 décembre par un procureur à huis clos en mode pour classement d’antécédents (CRPC, quelquefois). appelé « plaidoyer de culpabilité »).
“Je ne peux pas me taire”
“Contrairement aux déclarations de M. Quatennens qui affirment dans les médias d’une claque dans le contexte tendu de tension et d’agression mutuelleJe ne peux pas me taire face à des idées que je considère comme fausses”, a notamment développé Céline Quatennens plus tôt dans la journée.
Démentant “une version très personnelle”, elle a assuré qu’elle parlerait “contre son gré” mais “rééquilibrerait les choses”. “C’est désagréable pour moi que mon mari minimise les faits en public en dénigrant mon mari”, a-t-elle déclaré.
Dans un long communiqué de presse le 18 septembre, l’élu a précisément évoqué des “polémiques” puisque sa femme a annoncé vouloir divorcer, précisant par exemple qu’il “s’est emparé du poignet-poignet” à l’un d’eux. Il a également reconnu l’avoir “giflé”, “il y a un an”, “dans un contexte d’extrême tension et d’agression mutuelle”.
Retiré de son poste de coordinateur politique de La France insoumise à partir de cette date, le député a déclaré à son entourage mi-novembre qu’il souhaitait reprendre son rôle sur les bancs du Sénat maintenant que son arrêt maladie est terminé.
Depuis, le mouvement travaille “ensemble” sur des “modèles de retour”, sur le principe que le groupe a accepté, malgré la pression des autres partis politiques et des associations de femmes.